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Freiburg

L'incompréhension

De chez moi, de Fribourg, aujourd'hui je pars.
Ici les déchets, les mégots et les détritus jonchent le sol de toutes parts.

Rien que le temps d'une journée pour m'aérer.
Sentir l'air non pollué de la montagne dans mes poumons s'engouffrer.

Avec une bande d'amis conscients de l'état de notre planète,
On va enfin pouvoir se retrouver et arpenter cette partie de terre muette.

Seul l'écho de nos voix embêtant la faune fragile,
Nous sommes trois compagnons: Jasmine, Claudine et Basile.

Attention! Nous ne laisserons derrière nous que la paix des lieux.
Ainsi, nous trois camarades écolos resterons bien heureux.

Nous voici partis à l'aube,empruntant la moderne locomotive,
Nous arrivons à destination, après une marche quelque peu sportive.

Déposant nos sacs et se délestant de nos cirés,
Nous voilà dans l'antre du chalet à nous destiné.

Horreur et damnation!
Nous vivons là une abomination!

Sur le sol, les tables etles chaises fourmillent les délaissés des touristes malpropres et inconscients.
On y retrouve la bouteille en verre, la boîte de conserve, la bouteille de pet et la canette d'alu. 
Toutes le recyclage attendant.

Incompréhension et énervement devant tant de laisser-aller.
Nous décidons , dans notre sac, de toutes les embarquer.

Puis, longeant les contours du chemin sinueux,
Nous découvrons un endroit finalement laissé en vrac par les plus «je-m'en-foutistes» ou peut-être 
Les plus paresseux.

De retour enplaine, nous nous rendons au centre de tri.
Sans oublier que notre combat n'est pas fini.

Bien déçus de la découverte de l'un des poumons de notre beau pays,
Nous décidons de quand même continuer notre propre écologie.

Mais devant tant d'insouciance de la population,
Pourrons-nous un jour vraiment gagner cette action?

Un message à toutes et à tous qui ne respectent pas leur planète:
Comment pouvez-vous être aussi bêtes?

Car oui, nous parlons de stupidité.
Quand on sait que notre Terre va bientôt se trouver mortifiée.

A cause de vous, vous tous qui subissez comme nous autant de désagréments.
Tout le monde devrait de sa poche sortir des pansements.

Afin de guérir les plaies de notre sol et de notre ciel.
Nous devrions tous faire quelque chose au moins à temps partiel.

Gueulons, bougeons. Mais surtout respectons la vie.
Changeons les habitudes des gens peut-être même rien qu'avec un cri.

Maintenant, n'attendons plus. Il est trop tard pour attendre.
En disant tout cela, je ne pense pas me méprendre.