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Freiburg

20 ans plus tard…

Je suis récemment tombé sur un de mes devoirs de l’école primaire. Du haut de mes 12 ans, j’y décrivais ma vision du future. 20 ans plus tard ma vision a bien changée et si je devais refaire cette exercice elle serait bien différente. Le climat est aujourd’hui en plein changement et au lieu de m’imaginer un future pessimiste, je préfère décrire ici la situation actuelle avec ces différentes saisons. 

Les derniers hivers ont été très différents. Le premier n’a quasiment pas amené de neige tandis que le second nous en a amené une quantité record. Cette année, il a neigé mais en quantité bien inférieure à mes souvenirs d’enfance. Elle recouvrait les plaines, les forêts et bien sûr les routes. Il était possible de skier ou faire du “bob” au Moléson. Elle a malheureusement rapidement fondue et le temps gris et boueux est revenu. Le Lac de Schiffenen n’a pas gelé entièrement cette année. Mais il était possible d’y faire du patin à glace il y a quelques hivers. 

Le printemps précoce est arrivé en mars déjà et les perces-neiges n’ont pas eu besoin de percer le duvet blanc. Les oiseaux chantaient à nouveau et le soleil réchauffait les prairies. Les arbres et les fleurs fleurissaient et les journées rallongeaient rapidement. 

L’été est arrivé à grand pas et les températures ont rapidement grimpé. Une canicule s’est fait sentir mais les pluies d’été ont été abondantes. Elles ont permis de bonnes récoltes et la sécheresse ne s’est quasiment pas fait sentir. L’eau du lac permettait de se rafraichir et il y été pris d’assaut à Pensier. L’été indien a suivi et a été clément jusqu’à la fin d’octobre. 

Nous sommes désormais en plein automne. Les arbres ont changé de couleurs puis perdu leurs feuilles. L’air s’est rafraîchi et la rosée matinale est parfois gelée. Le brouillard est omniprésent. La météo annonce les premières neiges pour début décembre. 

J’espère que ces quelques lignes descriptives ne seront pas que de lointains souvenirs lorsque je les relirai d’ici 20 ans mais belle et bien toujours une réalité dans un monde sous la barre des 2°C.