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Des cartes pour mieux comprendre les changements climatiques et adapter le territoire

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Une étude et des cartes climatiques permettent de visualiser certains effets attendus du dérèglement climatique sur le territoire genevois, comme par exemple l’effet d’îlot de chaleur.

Pour répondre à l'urgence climatique, l’État met en place des stratégies non seulement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour adapter le territoire au changements climatiques. Ainsi, il doit anticiper les changements et avoir une attitude proactive pour préserver le bien-être de la population, notamment lors des épisodes caniculaires dont la fréquence augmentera ces prochaines années.

L’étude et les cartes climatiques, réalisées par la société "GEO-NET", visent à améliorer le niveau de connaissance et de compréhension des questions climatiques à l’échelle du canton, notamment l’effet d’îlot de chaleur dans les secteurs habités. Ces cartes permettent d'identifier des zones problématiques ou à préserver et proposent une projection du climat jusqu'en 2100. Elles donnent une image de la situation climatique diurne et nocturne du territoire à différents horizons temporels et mettent en évidence certains effets attendus du changement climatique, comme l’augmentation moyenne de la température de l’air en été.

Sur le canton, les températures varient en fonction de plusieurs facteurs et dépendent notamment de ce qui compose le territoire. Par exemple, lors de périodes caniculaires, dans les espaces largement imperméabilisés ou avec beaucoup de bâtiments, l’air peine à circuler et l’effet d’îlot de chaleur urbain s’accentue, incommodant plus fortement le sommeil et la santé des habitants. A contrario, durant ces mêmes périodes, les espaces végétalisés en milieu urbain bénéficient d’une situation plus agréable grâce à l’ombrage et la fraîcheur procurés par les arbres.

Pour adapter les températures dans les villes, on peut ainsi soit agir sur le bâtiment et les aménagements extérieurs (végétalisation des toitures, façades et pieds d'immeubles, utilisation de matériaux clairs, amélioration du concept énergétique du bâtiment, etc.), soit agir sur les espaces urbains (réduction des surfaces asphaltées et imperméables au profit de terre végétale, usage de matériaux clairs pour les revêtements de sol, arborisation, création de fontaines, de jeux d'eau ou de surfaces destinées à l'infiltration des eaux de pluies, etc.).

Lors du développement de nouveaux quartiers, il est nécessaire d'intégrer la problématique climatique en amont de la planification. La charte Quartiers en transition est un outil qui aide justement au développement de quartiers résilients et écologiques intégrant ces enjeux.

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